Les centres de mutualité à Marseille

Publié le par groupe Communiste, Républicain et Citoyen

par Valérie Diamanti,

 

Monsieur le Maire, cher(s) collègues,

Mon groupe se saisit de ce rapport pour attirer votre attention sur un sujet  sanitaire qui doit dépasser nos clivages puisqu’il concerne dans le département et sur Marseille la mise en péril de 1 200 emplois et l’ensemble des activités mutualistes due à la cessation de paiement du Grand Conseil de la Mutualité.  

Dans notre ville, ce sont trois centres de santé (celui de Paul Paret dans les Quartiers nord,  Louis Bonnefon dans le centre Ville et celui de la Feuilleraie dans le 5e) et la clinique Bonneveine dans votre secteur qui sont menacés.

Ces structures sont au-delà de leur rôle médical et médico-social, de véritables outils d’intégration républicaine.

Si leur existence devait être mise en cause, il y aurait en plus des enjeux pour les centaines d’emplois concernés,  un risque sanitaire pour un certain nombre de nos quartiers.

La question du Droit pour tous à la santé, déjà posée, le serait d’autant plus fortement. Notre groupe continue plus que jamais à s’associer à la mobilisation pour assurer le devenir et la pérennité de ces  centres de santé, de la clinique et des œuvres mutualistes.

Cette  situation découle des choix gouvernementaux  qui réduisent les ressources affectées à la protection sociale et la santé notamment par les ponctions supplémentaires qu’il fait peser sur les mutuelles mais également, par le fait des logiques assurancielles qu’il soutient.

De nombreux élus, de tous bord, y compris de votre majorité (je pense entre autre à Mrs Teissier  et  Tian)  se sont engagés à ne pas laisser cette situation en l’état.

Mon groupe vous pose donc la question suivante :

« Monsieur le Maire, allez vous, comme de nombreux élus marseillais et du département, vous engager et demander le déblocage, au plus tôt d’un fonds d’urgence à l’Agence Régionale de la Santé pour assurer la continuité des centres de santé et de la clinique de Bonneveine du Grand Conseil de la Mutualité (à ce sujet, l’ARS, vient de débloquer un fonds exceptionnel sur ordre du ministre de la santé pour une clinique privée de Marignane) ainsi que la mise en place d’une procédure permanente de dialogue afin de dégager les moyens pour assurer la pérennité des centres de santé, de la clinique et de l’ensemble des œuvres sociales et mutualistes. »

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